Une ruche Kenyane pour un ami 1/2

J’ai eu le grand plaisir d’avoir un ami (Ben) qui m’a demandé de lui fabriquer une ruche kenyane, vu qu’il a déjà quelques ruches classiques. Avant de se lancer dans la fabrication, on en a discuté un peu, j’ai fait quelques recherches et on a défini un budget.

Mais tout d’abord qu’est-ce qu’une ruche kenyane ?

Une ruche kenyane, Quésaco ?

Je tiens à préciser que j’ai découvert l’existence de ruches différentes de celle qu’on voit habituellement pour ce projet. Et d’ailleurs je ne connais absolument rien aux ruches de manière générale. Pour moi ça se limitait à une boite en bois qui fait du miel, comme par magie.

Donc une ruche kenyane, ou ruche horizontale, ou encore « TBH » (pour « Top Bar Hive »), est une ruche où les rayons sont construit à l’horizontale et non pas à la verticale, d’où le nom. Il y a toute sorte de formes et dimensions possibles. Les seules contraintes (d’après mes recherches) sont par rapport à la largeur des barrettes et l’angle des bords.

Si le sujet vous intéresse, je vous laisserai chercher, le net regorge d’infos : par exemple, ou encore, et encore

Mais en gros ça ressemble à ça :

Une ruche kenyane/horizontale…

La fabrication de la ruche kenyane

A partir du budget défini et de ce que j’avais en tête, j’ai choisi de construire la totalité de la ruche avec des lattes de plancher en sapin de 22mm d’épaisseur, bien entendu non traité. Un détour par Brico dépot m’a fournit le tout pour un coup pas très élevé. Le gros avantage est d’avoir des planches droites, rabotées et à peu près régulières. Cela veut tout simplement dire moins de temps et de galère avec des planches trop courtes, irrégulières, tordues ou abîmées.

Après quelques réflexions pour optimiser les découpes et définir les dimensions de la ruche, j’ai sorti ma scie sur table et mes serres joints dormants. Première étape :  fabriquer les panneaux pour les flancs, les façades et le toit. Vu que j’utilise des lattes de plancher, elles sont rainurées sur les cotées et s’assemble toutes seules. Un peu de colle et ça c’est fait !

Les découpes sont faites et la colle sèche

Une fois tous les panneaux secs, j’ai fait quelques découpes et assemblé le corps de la ruche. Le tout est de ne pas trop se tromper dans les angles.  A ce niveau tout est assemblé temporairement avec 2-3 vis afin de pouvoir tout démonter facilement. Les proportions me vont et esthétiquement ça me plaît. L’objectif est d’avoir une base sur laquelle travailler pour tout le reste.

Bon, déjà ça ressemble à une ruche kenyane, c’est un bon début

L’intérieur

Une fois les proportions et les grandes lignes définies, je me suis attaqué aux barrettes intérieures qui soutiendront les rayons. A terme, des amorces de cire seront rajoutées sur le dessous afin que les abeilles puissent y construire leurs rayons. On avait défini que c’est Ben qui se chargerait de cette partie.

Les barrettes sont découpées dans le même bois que le reste et viennent s’encastrer sur les montants. Elles dépassent sur le dessus afin de pouvoir être retirées sans difficultés. Il est important que les barrettes ferment le dessus du corps aussi bien que possible. J’ai donc fabriqué une barrette plus fine afin de tomber juste.

interieur ruche kenyane
L’intérieur de la ruche kenyane

Rien de très compliqué pour la fabrication des barrettes. Toutes les découpes sont faites avec le scie circulaire, ainsi que les encoches en bout. J’ai ajouté de plus une encoche sur toute la longueur de chaque barrettes afin de préparer la mise en place des amorces de cire.

A noter que si jamais il y a besoin par la suite d’isoler la ruche pour l’hiver, il suffira d’ajouter une couche d’isolant sur les barrettes.

La fixation du toit de la ruche

Sur les photos précédentes, le toit est juste posé dessus. J’ai donc ajouté de quoi le maintenir en position et boucher les ouvertures sur les cotés.

Pour les cotés, c’est très simple : deux barres de la bonne longueur sont ajoutés pour boucher les ouvertures sur les cotés Elles sont collées et vissées en position.

Sur l’avant et l’arrière de la ruche, j’ai choisit quelque chose de plus fantaisiste. Pour le coups, on n’est plus vraiment dans le style « ruche kenyane » mais plutôt « chalet suisse ». Il faut dire que j’avais aussi envie d’utiliser pour la première fois la fraise à copier que je me suis acheté suite à l’article paru sur HM Diffusion (qui n’existe plus).  Je me donc fait un modèle dans une chute de contreplaqué de 5mm et l’ai utilisé pour tailler mes « devantures » parfaitement symétriques.

Une faire à copier, une défonceuse placée à l’envers et quelques planches … ça fait des miracles.

J’en profite pour ajouter un gros chanfrein sur le haut pour écarter la pluie et visser et coller le tout en position. De cette manière, le toit est maintenu de tous les cotés et se positionne quasiment tout seul. Vu le poids de l’ensemble, j’ai choisit de ne pas lui mettre de charnières et de le laisser tel quel.

Le toit sera ensuite bâché pour le protéger de la pluie, après avoir été huilé généreusement. Mais ce n’est pas moi qui le ferait pour le coups. Je fournis juste la bâche.

Et du coup ça donne :

face avant de la ruche lenyane

Il reste encore plein de choses à faire, dont le fond, des ouvertures, une fenêtre, des pieds (…). Mais ce sera le sujet du prochain article !


Liste de l’outillage utilisé (liens d’affiliation – Qu’est-ce que c’est ?) :


(2 commentaires)

  1. Méga top !!!
    Merci Ben. Plus qu’a la récupérer et y coller un essaim !
    Merci encore ça promet de belles expériences !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *